"En 2023, nous allons atteindre les 800 millions d'euros en termes de nouveaux projets, 500 millions d'euros pour des projets publics et 300 millions d'euros pour les opérateurs privés", a précisé M. Tarsim dans une interview accordée à la MAP, en marge des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI).
"Le Maroc était le premier partenaire de la BAD tout au long des dernières années. Il l'est toujours et il le sera dans l'avenir", a indiqué M. Tarsim, notant qu'au long de ces 50 dernières années, la BAD a pu déployer toute une panoplie de projets dans différents secteurs qui permettent de dire que c'est un "partenariat privilégié, exceptionnel et exemplaire".
Et de noter que ce partenariat exceptionnel a pu atteindre des résultats importants, qui est toujours en développement en collaboration avec les autorités marocaines, les opérateurs des secteurs public et privé.
"D'autres accords de financement seront signés avant la fin de l'année, portant notamment sur les collectivités locales et le développement des territoires", a fait savoir M. Tarsim, relevant l'engagement de la BAD pour atteindre un milliard d'euros de financement par an pour accompagner des projets qui répondent à la fois à l'inclusion et à la résilience, en ligne avec les priorités du gouvernement marocain.
En termes d'investissement en l'infrastructure énergétique, le responsable a estimé que le Maroc a pu montrer l'exemple depuis 2009 avec les projets d'énergie solaire comme le complexe "Noor Ouarzazate", sur lequel la Banque a pu accompagner les efforts du gouvernement.
"Ce sont des exemples concrets qui disent qu'on peut avoir des solutions africaines aux problèmes africains", a-t-il précisé, citant également le gazoduc Maroc-Nigeria "qui démontre qu’on est sur la bonne voie pour pouvoir intégrer davantage les pays africains à travers un projet commun et assurer une transition énergétique plus juste et plus rapide".
Il a saisi cette occasion pour saluer les efforts du gouvernement du Maroc qui est en train d'investir au niveau de l'aéroportuaire pour faire du Maroc un hub africain, en mettant en avant Casa Finance City qui est "un gateway", une porte vers l'Afrique pour attirer les internationaux pour le Maroc et pour l'Afrique.
Et de soutenir : "Il faut citer également l'initiative pour l'Adaptation de l'Agriculture Africaine (AAA) qui a des implications très importantes sur l'agenda de développement de l'Afrique".
"Plusieurs exemples sont là, sur lesquels la BAD a pu apporter sa contribution et qui pourront aussi inspirer d'autres pays africains", a-t-il conclu.