Le Souverain a visité, à cette occasion, le centre de santé urbain d'El Hank, le centre hospitalier régional "Moulay Youssef" et le centre hospitalier universitaire "Ibn Rochd", où SM le Roi S'est arrêté sur les conditions d'admission, de soin et d'hospitalisation des personnes bénéficiaires du RAMED.
Témoignage de la sollicitude royale envers les personnes économiquement faibles, cette visite royale traduit la volonté de SM le Roi, que Dieu Le préserve, de suivre de près la mise en œuvre de ce régime public fondé sur les principes de l'assistance sociale et de la solidarité nationale et destiné à l'amélioration des conditions de vie et de santé de milliers de citoyens.
Au Centre de santé urbain d'Al Hank, SM le Roi a suivi des explications sur la filière de soins mise en place au profit des personnes titulaires d'une carte RAMED au niveau de la région du Grand Casablanca, avant de procéder à la distribution de cartes RAMED au profit de dix patients.
Quelque 546.794 personnes devront bénéficier de ce régime au niveau de la région, dont 25 pc sont en situation de pauvreté.
Au centre hospitalier régional Moulay Youssef, le Souverain s'est informé du dispositif mis en place pour faciliter l'accès des patients aux soins de santé (assistance sociale, guichet RAMED), avant de visiter le service radiologie.
SM le Roi s'est, par la suite, rendu au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd où Le Souverain a suivi des explications sur le processus d'admission, le panier de soins offerts au titre du nouveau régime et le budget RAMED alloué au CHU qui est de l'ordre de 45 millions de dirhams.
Le Souverain a, à cette occasion, visité le service de néphrologie dans lequel est admis un enfant de 13 ans orienté vers le CHU par l'hôpital de Ben M'sick Sidi-Othmane dans le cadre du RAMED.
Le panier des soins de santé prévu par ce régime comporte les mêmes prestations couvertes par l'assurance maladie obligatoire (AMO).
Mis en place au profit des personnes démunies non éligibles au régime de l'assurance maladie obligatoire, le RAMED bénéficiera à 8,5 millions de personnes économiquement faibles. Parmi celles-ci, une population estimée à 4 millions de personnes vivant dans l'extrême pauvreté bénéficiera de la gratuité totale des soins, selon les critères d'éligibilité retenus, tandis que quelque 160.000 autres, parmi les pensionnaires des établissements pénitentiaires et des orphelinats et les personnes sans domicile fixe seront éligibles de droit. En revanche, 4,5 millions de personnes en situation de vulnérabilité bénéficieront de la gratuité partielle, moyennant une cotisation annuelle de 120 dirhams plafonnée à 600 dirhams par famille.
Considéré comme étant l'un des chantiers de règne du Souverain aux côtés de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le RAMED permettra de démocratiser les soins de santé et de favoriser aux citoyens les conditions d'une vie digne et prospère.